À cent jours des JO, Paris cherche la flamme
Une humeur de Ludovic Jimenez.
- Publié le 18-04-2024 à 13h18
Insécurité, incertitude autour de la cérémonie d’ouverture, prix des billets qui s’envolent, vétusté du métro parisien : à cent jours du début des Jeux Olympiques organisés à Paris, on ne peut pas dire que le sport soit au premier plan. En début de semaine, le chef d’État français s’est montré pragmatique en évoquant les plans B et C de repli, si d’aventure la cérémonie d’ouverture ne pouvait pas se tenir sur la Seine comme prévu, pour des raisons de sécurité.
Dans un contexte international extrêmement tendu, Emmanuel Macron a tenté de rassurer concernant les risques d'attentat, les coûts pour les finances publiques ou encore les menaces de grève. S'il a assuré "vouloir tout faire pour avoir une trêve olympique" pendant les JO qui doivent être "un moment aussi diplomatique, de paix", force est de constater que nous sommes assez loin des valeurs de l'olympisme.
Dans le même temps se tenait ce mercredi une nouvelle vague de vente de billets, l’ultime occasion de tenter de décrocher un précieux sésame, tous sports et toutes catégories confondus. Mais une fois de plus, les tarifs proposés n’ont pas manqué de faire grincer les dents du grand public. À 700 euros la session d’athlétisme, 500 euros pour la natation ou 480 euros pour la gymnastique, on est loin de la grande fête populaire du sport.